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A LA UNE...

samedi 29 novembre 2014

COMPTE RENDU DES TRAVAUX DU RENOUVEAU CHARISMATIQUE CATHOLIQUE TENUS A GAMBOMA DU 20 AU 23 NOVEMBRE 2014

Le nouveau diocèse de Gamboma, érigé le 22 février 2013, a abrité en cette année,  les assises du Renouveau charismatique  catholique.
Ont participé à cette rencontre, les diocèses de Pointe noire (42 délégués), de Dolisie ( 17 délégués),  de Nkayi (5 délégués), de Kinkala (5 délégués), de Brazzaville (68 délégués), de Gamboma (39 délégués), de Ouesso (22 délégués), d’Owando (22 délégués) ; soit un effectif total de 236 participants. Un seul diocèse a manqué à cet appel ; il s’agit du Diocèse d’Impfondo, excusé à  cause des festivités du 125e anniversaire de la paroisse de Liranga qui se tiennent ces jours mêmes. Toutes ces délégations ont été accompagnées des aumôniers diocésains et nationaux de notre Pays.
Ces assises de Gamboma comportaient plusieurs focaux :
1/ La session de formation pour les responsables des diocèses et pour le tout le peuple de Dieu.
2/ La mise en place de la coordination nationale et du bureau diocésain de Gamboma.
3/ La compagne d’évangélisation sur le thème de la famille, animée par l’Abbé Vincent de Paul MALONGA, Curé de la paroisse de Goma-tsétsé.
4/ Le dépistage du diabète et le contrôle de la tension artérielle, sous la supervision du Dr NTARI Benoit et des responsables de l’hôpital de base de Gamboma.
L’ouverture des travaux s’est faite le jeudi 20 novembre 2014 à 18 h 30 par une grande messe, présidée par Mgr Urbain NGASSONGO, Evêque de Gamboma. Tout en exhortant le peuple à fuir l’idolâtrie et les antivaleurs, l’Evêque de Gamboma appelait tous les membres du Renouveau à mener une vie de prière digne et de toujours faire un discernement approfondi des charismes.
La journée de vendredi a été consacrée à la formation. Son Excellence Mgr Louis PORTELLA MBUYU, Evêque de Kinkala,  invitait  les fidèles à communiquer aux autres, par le témoignage de leur vie, ce que veut le Christ : l’amour. Le chrétien est appelé à la sainteté ; le rôle du Renouveau, comme pour tout chrétien d’ailleurs, est donc d’annoncer l’évangile, de reconnaitre la présence de l’Esprit Saint dans l’Eglise protagoniste de la mission.
La mise en place de la coordination nationale s’est faite ce vendredi, après l’écoute des rapports pastoraux et financiers qui ont suscité quelques débats. Cette coordination se compose donc comme suit :
Berger national : Jacques DAMBA
Permanent : Maurice NSIKAHANA
Chargé des finances et du matériel : Gabriel KIABINA KANGA
Chargé de l’évangélisation : Georges MAKOSSO
Chargé de la pastorale des groupes spécifiques : Yvonne MPEMBA
Il faut noter que tous les bergers diocésains sont aussi membres de la coordination.
Nous sommes  donc contents que toutes les activités programmées aient été réalisées, malgré quelques difficultés rencontrées, dues sans doute à l’éloignement des paroisses.
Pour finir, nous proposons ici un petit résumé de la formation donné par l’Abbé Vincent de Paul suer le thème de la famille.
Quatre axes ont été abordés :
La famille, berceau de l’amour et de la foi ;
La famille, premier maillon incontournable de l’éducation de l’enfant ;
La famille, lieu de transmission des vertus et des valeurs ;
La famille, partenaire dans la construction de la société ;
C’est avec ces mots pleins de vie que les membres du Renouveau, et aussi tout le peuple de Dieu rassemblé à Gamboma, ont été nourris pendant ces trois jours.



                                                                    La coordination nationale
                                                   du Renouveau charismatique catholique

mardi 25 novembre 2014

Homélie de Mgr Urbain NGASSONGO en la solennité du Christ Roi de l'univers et à l'occasion de la clôture des activités du Renouveau charismatique à Gamboma

Mes frères et sœurs dans le Christ,
En rendant grâce à Dieu pour ce jour de Christ Roi de l’univers, nous reconnaissons et proclamons sa seigneurie universelle. Le Christ crucifié et ressuscité est Seigneur de la vie, de l’histoire et de l’univers. Sa seigneurie veut dire que tout pouvoir, au ciel comme sur la terre, lui appartient.
Le pouvoir du Christ sur le monde ne veut nullement signifier domination à la manière des hommes ; il est plutôt service et liberté. Il rend l’homme totalement libre ; libre de faire le  choix d’aimer et de participer à l’avènement du règne de Dieu.
A la lumière des textes bibliques d’aujourd’hui, nous pouvons identifier les caractéristiques de ce Roi serviteur : un roi qui va à la recherche de ses brebis perdues ; un roi qui veille sur son peuple ; un roi qui soigne et fait paître son troupeau.
Dans le brouillard et l’obscurité des théories éphémères qui gagnent notre monde aujourd’hui, le Christ vient nous montrer le chemin, la vérité et la vie ; il vient détruire toutes les puissances du mal jusqu’au dernier ennemi. Sa royauté consiste en la révélation de l’amour trinitaire. Il l’exerce en cherchant l’épanouissement éternel de toute l’humanité. Il est roi et berger de l’humanité. Il est devant, au milieu, et derrière le troupeau ; il hume son odeur, partage sa vie et va jusqu’à la donation totale de sa vie pour lui. Christ roi de l’univers et des cœurs nous rappelle nos engagements de rendre compte des dons spirituels et humains reçus. Que faisons-nous de ces dons ?
Il est fondamental que nous fassions un examen de conscience profond sur notre manière de nous conformer au Christ. La conscience de suivre le Christ doit faire naître en nous, l’engagement de donner de quoi manger à celui qui a faim, d’accueillir l’étranger, de visiter celui qui est malade ou en prison. En un mot, nous devons développer un regard amoureux envers tous les laissés pour compte de nos société. Il faut souligner que chacun et chacune de nous répondra devant Dieu de la qualité de l’amour exercé envers le prochain.
Si nous proclamons que Jésus est le berger et le roi de nos familles, de nos clans, de nos nations, quel est notre agir face aux différents cas de souffrances que nous rencontrons ? N’est ce pas que nous passons de féticheurs en féticheurs, de magiciens en magiciens ? N’est-ce pas que nous empruntons des voies obscures ?
Des profondeurs de nos abîmes, Jésus vient nous chercher ; Il vient nous arracher des pouvoirs du mal. C’est là un grand pas qui attend notre disponibilité à dire oui. C’est en disant oui à l’appel de Dieu que nous prenons conscience de notre identité de fils et filles de Dieu appelés à vivre dans le monde ; appelés à  dire non au mal et à choisir le Christ comme model de notre existence.
Recherchons donc le royaume de Dieu en écoutant  la voix du Bon pasteur, en nous laissant conduire par lui. Imitons-le, dans l’annonce de l’Evangile. C’est là notre mission de chaque jour : annoncer Jésus partout dans le monde, surtout dans les zones où son visage n’est pas encore arrivé.
Mes frères, mes sœurs, c’est en choisissant l’amour, selon les critères Christ, que nous faisons un grand pas vers la sainteté.
 Vierge Marie, apprend nous à être amoureux et amoureuses du Christ dans son Eglise.

Amen !

lundi 24 novembre 2014

Homélie de Mgr Urbain NGASSONGO en la solennité du Christ Roi de l'univers et à l'occasion de la clôture des activités du Renouveau charismatique à Gamboma

Mes frères et sœurs dans le Christ,
En rendant grâce à Dieu pour ce jour de Christ Roi de l’univers, nous reconnaissons et proclamons sa seigneurie universelle. Le Christ crucifié et ressuscité est Seigneur de la vie, de l’histoire et de l’univers. Sa seigneurie veut dire que tout pouvoir, au ciel comme sur la terre, lui appartient.
Le pouvoir du Christ sur le monde ne veut nullement signifier domination à la manière des hommes ; il est plutôt service et liberté. Il rend l’homme totalement libre ; libre de faire le  choix d’aimer et de participer à l’avènement du règne de Dieu.
A la lumière des textes bibliques d’aujourd’hui, nous pouvons identifier les caractéristiques de ce Roi serviteur : un roi qui va à la recherche de ses brebis perdues ; un roi qui veille sur son peuple ; un roi qui soigne et fait paître son troupeau.
Dans le brouillard et l’obscurité des théories éphémères qui gagnent notre monde aujourd’hui, le Christ vient nous montrer le chemin, la vérité et la vie ; il vient détruire toutes les puissances du mal jusqu’au dernier ennemi. Sa royauté consiste en la révélation de l’amour trinitaire. Il l’exerce en cherchant l’épanouissement éternel de toute l’humanité. Il est roi et berger de l’humanité. Il est devant, au milieu, et derrière le troupeau ; il hume son odeur, partage sa vie et va jusqu’à la donation totale de sa vie pour lui. Christ roi de l’univers et des cœurs nous rappelle nos engagements de rendre compte des dons spirituels et humains reçus. Que faisons-nous de ces dons ?
Il est fondamental que nous fassions un examen de conscience profond sur notre manière de nous conformer au Christ. La conscience de suivre le Christ doit faire naître en nous, l’engagement de donner de quoi manger à celui qui a faim, d’accueillir l’étranger, de visiter celui qui est malade ou en prison. En un mot, nous devons développer un regard amoureux envers tous les laissés pour compte de nos société. Il faut souligner que chacun et chacune de nous répondra devant Dieu de la qualité de l’amour exercé envers le prochain.
Si nous proclamons que Jésus est le berger et le roi de nos familles, de nos clans, de nos nations, quel est notre agir face aux différents cas de souffrances que nous rencontrons ? N’est ce pas que nous passons de féticheurs en féticheurs, de magiciens en magiciens ? N’est-ce pas que nous empruntons des voies obscures ?
Des profondeurs de nos abîmes, Jésus vient nous chercher ; Il vient nous arracher des pouvoirs du mal. C’est là un grand pas qui attend notre disponibilité à dire oui. C’est en disant oui à l’appel de Dieu que nous prenons conscience de notre identité de fils et filles de Dieu appelés à vivre dans le monde ; appelés à  dire non au mal et à choisir le Christ comme model de notre existence.
Recherchons donc le royaume de Dieu en écoutant  la voix du Bon pasteur, en nous laissant conduire par lui. Imitons-le, dans l’annonce de l’Evangile. C’est là notre mission de chaque jour : annoncer Jésus partout dans le monde, surtout dans les zones où son visage n’est pas encore arrivé.
Mes frères, mes sœurs, c’est en choisissant l’amour, selon les critères Christ, que nous faisons un grand pas vers la sainteté.
 Vierge Marie, apprend nous à être amoureux et amoureuses du Christ dans son Eglise.

Amen !

jeudi 20 novembre 2014

L’homélie de Mgr Urbain NGASSONGO à l'occasion de la messe d'ouverture des séances de travail du Renouveau charismatique catholique (novembre 2014 à Gamboma)

Mes frères et sœurs disciples du Christ,
 miséricorde, amour, justice et paix dans le Christ.




Le diocèse de Gamboma, rend grâce au Seigneur Dieu pour son œuvre créatrice et rédemptrice, pour le don de ces assises du renouveau charismatique catholique.
Permettez que j’adresse un salut fraternel à chacun de vos Evêques, à vos curés, à vos aumôniers. A chacun et chacune de vous, je dis bienvenus à Gamboma. Que la coordination nationale du renouveau charismatique catholique soit félicitée pour son action pastorale.
Mgr Ernest KOMBO, d’heureuse mémoire disait : nos diocèses sont des réalités vivantes de l’action d’amour du Saint Esprit. Illuminé et guidé par ce même Esprit, chaque baptisé est appelé à un renouvellement spirituel permanent et à une prise de conscience constante. Cette conscience d’être baptisé doit développer en nous le désir de connaitre la parole de Dieu et d’en être des témoins crédibles.
En effet, la question de la crédibilité personnelle et ecclésiale de notre agir chrétien, reste essentielle. D’ailleurs les textes bibliques d’aujourd’hui posent ce problème avec force. Il s’agit principalement du mystère de nos vies et de l’histoire. Après avoir écouté la première lecture d’aujourd’hui, une question  se pose : Qui donc est digne d’ouvrir le livre du mystère de la vie et de l’histoire ? Saint Jean va répondre par un signe marquant de ses larmes. Il pleure dans sa vision, parce que personne n’avait été trouvé digne d’ouvrir le livre et d’en regarder le texte. Mais l’un des anciens lui dit ne pleure pas. Car le Christ crucifié est digne d’ouvrir ce livre et de nous révéler le contenu : par son sacrifice sur la croix, il a sauvé l’humanité toute entière. Et il a fait de nous un royaume de prêtres qui régneront sur la terre. Il faut dire que ce royaume ne consiste pas en des questions de nourriture ou de boisson, ni  en la  recherche effrénée  des prestiges et des privilèges ou encore en  la manipulation des énergies spirituelles en vue de gagner des richesses matérielles. Il est plutôt amour, justice et paix. La seule manière pour nous de régner au  quotidien,  c’est donc de faire justice et d’être amour. Nous devons pratiquer la justice et être amour pour enfin  évangéliser nos milieux de vie, nos familles ; comme dit le Pape François : la joie de l’évangile.
De la rencontre de Dieu avec son peuple, une rencontre qui se caractérise par sa présence, sa compassion, sa proximité, devrait naitre, le désir des choses du ciel. Mais Jérusalem reste aveugle, avec un cœur endurci par le péché de l’idolâtrie. Et ne pensons pas que nous sommes, nous, mis en marge de cette réalité. Les signes de Dieu sont présents et efficaces ; mais la manière de les lire, de les reconnaitre et de les laissés façonner notre être intérieur, pose problème. Et Jésus pleure ; il pleure sur les cités de nos cœurs construites sur les antivaleurs. Jadis nous pensions que ces antivaleurs étaient extérieures à nous, que nous étions purs et crédibles. Et c’est cette idée qui nous pousse très souvent à développer un spiritualisme qui désole les âmes, au lieu de les consoler. Jésus nous rappelle que nous sommes tous pécheurs. Mais retenons que  les pleures de Jésus sont un vif appel à la conversion. Nous devons nous éloigner de toute fermeture à la parole de Dieu et à ses signes.
 Ces trois jours de prière et de désert spirituel sont un don du ciel ; un don de l’amour de Dieu qui veut nous voir convertis. Profitons-en. Laissons-nous toucher par le souffle de l’Esprit Saint qui fait de nous des témoins de l’évangile. Evangélisons tout en nous laissant évangéliser nous même. Que la Vierge Marie intercède pour nous.


                                                                     Amen !

mercredi 12 novembre 2014

Mgr Urbain nomme huit Pretres comme membres du collège des consulteurs et neuf laics comme membres du conseil diocésain pour les affaires économiques.

Le 22 octobre 2014, Mgr Urbain NGASSONGO a nommé huit Prêtres comme membres du collège des consulteurs. Il s'agit des Abbés Apollinaire TUTA MUPANA, Francis OBAH, Fuck Jicker ETSOH-LANZAMBE, Landri Génia KANGA, Marcel DOUNIAMA GAMBOU, Michel BIBINOU, Noel NGOBA, Sylvain ODZO GAKALA. Ceux-ci ont la charge, conformément au Code de droit canonique en vigueur, d'assister et d'aider l'Eveque dans les actes d'administration extraordinaire du diocèse. 
         Toujours dans le but de mener à bien l'administration du diocèse, Mgr urbain NGASSONGO vient aussi de nommer neuf membres du conseil diocésain pour les affaires économiques. Il s'agit de: Nick Anderson IKAMA, Norbert MOUHANTSERE, Lucie Julia THANKET, Djo Armel IBARA, Pascal TSONO-ELENGA, Paul AKOUALA, Edouard AKIAOUE, Domonique ELENGA, Brice  BAKETIBA. Selon le canon 493 du présent Code de droit canonique, "il revient au conseil pour les affaires économiques de préparer chaque année, selon les indications de l’Évêque diocésain, le budget des recettes et des dépenses à prévoir pour le gouvernement du diocèse tout entier pour l’année à venir, ainsi que d’approuver les comptes des recettes et des dépenses pour l’année écoulée."
           Il faut noter que toutes ces nominations, bien que souhaitées par l'Eglise universelle, viennent aussi d'un profond désir de l’évêque, de voir ce nouveau diocèse, à lui confié, faire bon chemin et donner des fruits qui demeurent. C'est pour cela qu'il souhaite la participation de tous les agents pastoraux, œuvrant dans ce diocèse. Toutes contributions, mêmes les moindres, peuvent toujours donner de l'efficacité à la fondation qui soutient notre diocèse.

jeudi 8 mai 2014

L'abbé Barthel Christel Barthel GANAO: Docteur en théologie morale ce jeudi 8 /05/ 2014, à l'Accademia

Alfonsiana à Rome, Barthel Christel GANAO a présenté sa thèse en théologie Morale sur « Église et engagement social. Défis éthiques et sociaux pour le Congo-Brazzaville ». 

 Après le Master en théologie morale à l'Institut Catholique de Paris, sur proposition de l'ancien Provincial des Sulpiciens de continuer sa formation en morale, Barthel Christel GANAO, prêtre du diocèse de Gamboma et membre de la Compagnie des Prêtres de Saint-Sulpice choisit d’aller à Rome pour vivre une nouvelle expérience de la catholicité de l’Église. Admis en thèse à l’Accademia Alfonsiana, il vient de soutenir avec grand succès au terme d’un parcours de deux ans et demi sa thèse avec la mention Summa cum laude.Il était exactement 11 heures quand tout a commencé à l'Accademia Alfonsiana, devant un jury composé de trois membres. On notait dans l'assistance, la présence des pères: Eric sylvestre, Recteur du Collège Pontifical Canadien, Alain Mayama, Assistant Général des Spiritains à Rome, Johachim Alice Mbon, Gyscard Kevin Dessinga ( tous deux Franciscains). Aussi, ont pris part à ce grand évévenement, les abbés Désiderio MAEMA, Joly Maslov Okongolonga du diocèse d'Owando, Armand Flavien Inko ( qui a fait un déplacement de la France pour la circonstance), Félix Nervaise MOKOMAKO et BoBorice Ngora du diocèse de Gamboma. La présence des amis étudiants du collège canadien et de quelques autres congolais dans la salle n'est pas à survoler. Après le mot de bienvenue tenu par le président du jury, la parole est accordée à l'impétrant. Pendant 30 minutes, le doctorant Barthel s'est attelé à présenter vaillamment son travail. Tout part du contraste entre le culte et la vie sociale des gens a-t-il souligné en substance.


En effet, la foi chrétienne, comme source d'inspiration spirituelle et vie à la suite du christ, engage aussi à participer à la commune recherche des moyens permettant d'honorer et de défendre la dignité humaine. “ Cette thèse dit-il, «se veut une contribution dans la recherche du mieux-être congolais. Car la situation de pauvreté dans laquelle sont plongées certaines personnes au Congo interpelle profondément et fait poser des questions sur la dignité de la personne humaine.» Dans son travail bâti en quatre chapitres tant équilibrés que distincts et complémentaires, le doctorant a tenté avec clarté de repréciser la nature de la mission en partant fondamentalement de l'encyclique Redemptoris missio de Jean Paul II. Pour Barthel, la mission demeure un problème d'actualité et son importance ne peut laisser indifférente l’Église. Dans cette optique justement, souligne-t-il, “ L'engagement dans l'annonce de l’Évangile permet de concilier la possibilité et la nécessité du salut que le Seigneur offre à toute l'humanité.[....] Aussi, la Caritas comme organisation de l'amour
est-elle une forme actualisée de la diaconie primitive dont parlent les Actes des Apôtres.” Bien plus, le doctorant a mis en exergue le lien intrinsèque entre vie spirituelle et 'engagement social des chrétiens, tout en signifiant nettement que les deux n'ont pas la même fin.


Cette démarche lui a permis de penser la relation entre Dieu et les hommes dans l'histoire afin de permettre la participation de l'identité chrétienne à la construction du bien commun. Ceci dit, le lien inséparable entre vie chrétienne et engagement social ne doit pas faire perdre de vue la finalité
eschatologique de la mission liée à l'espérance chrétienne, a dit l'abbé Barthel en d'autres termes. De même, l'impétrant s'est plausiblement penché sur la question relative à la formation de l'identité chrétienne. La formation constitue en effet l'un des défis au quels notre monde doit faire face avec dévouement aujourd'hui. Il s'est proposé d'épingler quelques lieux capables de favoriser la construction de l'identité chrétienne des fidèles et d'aider ceux-ci à forger ce caractère à partir de certaines vertus et tout naturellement de leur adhésion à la foi en Jésus-Christ.


Pour conclure son exposé, le doctorant a porté un regard sur la dimension éthique de la vie à la suite de Jésus, le lien entre mission et engagement social ecclésial en partant humblement et courageusement de l'expérience des pionniers de l'évangélisation du Congo-Brazzaville. La fin de ce brillant exposé a ouvert la phase dite de questions-observations. Barthel s'en est sorti avec beaucoup de facilité faisant ainsi la joie tant des membres du jury que de toute l'assistance. Le jury s'est retiré pour la délibération. Au retour, son président au nom de l'équipe a reconnu les efforts fournis par Barthel et lui a conféré publiquement le titre de Docteur en théologie morale. Signalons cependant que la mention Summa cum laude n'a été communiquée que lendemain par le secrétariat conformément à la tradition de l'Accademia Alfonsiana.

 Commencée a 11h, la soutenance de la thèse a pris fin à 12h35. «Tout est bien qui finit bien». Pour la circonstance, Un pot d'amitié a été offert à tous les participants.


Abbé Félix N. MOKOMAKO
( Florence, Italie)

jeudi 20 février 2014

MESSAGE DE CAREME 2014 : « A l’image du Dieu Saint qui vous a appelés, soyez saints, vous aussi dans toute votre conduite… » 1 Pi, 1, 15.

Aux prêtres, religieux et religieuses, à tout le peuple de Dieu du diocèse de Gamboma, «Paix, miséricorde et joie dans le christ!»
 
 

Chers frères et sœurs, disciples du Christ,
1.  Nous commençons,  en ce mercredi des cendres et selon la longue tradition de l’Eglise, le temps précieux du Carême. C’est pour notre diocèse un premier carême depuis son érection le 22 février 2013, par le bien aimé Pape émérite Benoit XVI. C’est un  don du ciel que nous avons à rendre continuellement grâce au Seigneur (Ps 110, 1), car le diocèse est né dans un contexte ecclésial bien précis. C’était au cours de l’année de la Foi, moment où l’Eglise universelle, par volonté du Saint Père, relançait le défis de la nouvelle évangélisation. Nous avons reçu ce cadeau du ciel pendant aussi un temps non pas facile pour l’Eglise avec le renoncement du pape Benoît XVI au ministère pétrinien, comblé heureusement avec la venue ou l’élection du Pape François.

2.   Dans ce contexte, l’appel de l’Eglise à une nouvelle évangélisation ne nous épargne point, au contraire, il nous concerne et nous interpelle vivement à relancer la mission évangélisatrice dans notre diocèse. Il s’agit ici d’évangéliser en premier lieu notre tissu culturel. Notre diocèse est jeune, à peine né, mais avec les défis innombrables. Parmi ceux-ci, le plus important est et demeure celui de l’évangélisation non seulement des lieux ou villages mais de toutes les réalités socio culturelles, politico-religieuses de notre circonscription ecclésiastique afin que le Christ en devienne le centre.

3.   Dans ce sens et selon le tableau socio culturel, notre diocèse est le lieu, comme partout au Congo, où cohabitent de nombreux mouvements religieux d’origine diverse dénommés couramment comme «secte». On trouve, dans la plupart des villes ou villages, la présence considérable de nombreuses sectes, les différents mouvements religieux de matrice protestante ou pentecôtistes et les églises dites de «réveil». Il faut ajouter à cela l’influence encore dominante de la religion traditionnelle africaine dans toutes les ethnies et villages. C’est justement dans ce contexte historico-culturel et religieux que le diocèse de Gamboma vit son premier carême, non seulement avec la création de ce diocèse mais aussi avec la présence de son évêque résidant depuis son ordination le 21 avril 2013.

4.  Quels sont les objectifs visés pour ce carême et dans notre diocèse?
Pour bien nous préparer à la fête de la Résurrection, pour aider chacun et chacune à prendre conscience de son être chrétien et responsable de ses engagements du baptême, nous avons pensé à deux objectifs parmi tant d’autres: D’abord celui de la recherche du royaume de Dieu, ensuite celui du désir continuel de la sainteté dans toutes ses formes. Car, d’après le Concile Vatican II, nous sommes tous appelés à la sainteté considérée comme «vocation universelle des chrétiens» (voir, la constitution dogmatique sur l’Eglise Lumen Gentium, n. 26). Le pape François, dans le message du Carême de cette année, nous rappelle le but premier de ce  temps comme «chemin personnel et communautaire de conversion». Il s’inspire de la seconde Epitre de saint Paul aux corinthiens, passage qu’il appelle la «générosité de notre Seigneur Jésus-Christ : de riche qu’il était, il est devenu pauvre pour que nous devenions riches par sa pauvreté» (2 Cor 8, 9). Le Pape nous rappelle ainsi l’essentiel de ce temps du Carême, qui doit nous conduire à la conversion: «Convertissez-vous et croyez à l’Evangile» (Mc 1, 15).

5.                  Chers Frères et sœurs, depuis toujours, le carême est retenu comme un temps de prière, de pénitence et de partage, d’après ce que nous lisons  dans l’évangile du mercredi des cendres (Mt 6, 1, 1-17). Ainsi, notre itinéraire vers la Pâques de la Résurrection du Christ doit être soutenu et guidé par ces trois mots importants, pour notre sanctification et pour une recherche continuelle du royaume de Dieu: «chercher d’abord le royaume des cieux, le reste vous sera donné» dit Jésus ((Mt. 6, 33). Nous sommes ainsi appelés et même interpellés à privilégier le rapport avec Dieu par la prière, à rechercher sa volonté et à grandir dans la relation avec lui. Le rapport avec Dieu nous rend fort et devient le gage de notre salut.

6.                      Pour nous prêtres, religieux et religieuses, la relation avec le Seigneur est notre première mission et doit précéder toutes les autres choses. Un bon prêtre, une bonne religieuse ou bon religieux se reconnait dans sa façon de mettre le Seigneur au dessus de tout et par-dessus tout. Je ne  voudrais pas vous rappeler, ici, comme évêque, que la prière doit alimenter toute notre vie et orienter toutes nos activités. Voila pourquoi il nous faut privilégier la prière, non pas seulement comme moyen de rechercher le royaume de Dieu, mais aussi comme instrument de base pour notre propre sanctification et pour la sanctification de notre peuple. A nous donc, d’aider le peuple qui nous est confié, par la prière mais en leur donnant un exemple par notre témoignage: «Soyez les modèles du troupeau qui vous est confié» (1P. 5, 2). A travers la prière, l’on se met à l’écoute de la parole de Dieu afin qu’elle demeure en nous et porte des fruits. Dans cet esprit de prière et de recueillement, nous pouvons poser des actes créateurs et rédempteurs pour l’édification de notre église locale.

7.                  Cet itinéraire spirituel n’est pas un acte isolé mais une démarche personnelle et communautaire afin  de se dépouiller de l’orgueil, du mensonge, de l’idolâtrie, du fétichisme ou de la mentalité fétichiste. Cet esprit christique nous aidera à être libres par rapport à l’argent, aux plaisirs éphémères, au pouvoir ou à la tentation de vouloir toujours dominer les autres. Il y a parfois en nous, il faut le dire, la tentation d’absolutiser les expériences personnelles, ce qui peut provoquer en nous, la cécité et la sourdité spirituelle.

8.                 La pénitence ou le jeûne est le deuxième point clé pour bien vivre son Carême. En effet, le jeune est un exercice spirituel qui consiste à donner priorité à Dieu dans notre vie. A travers le jeune nous découvrons l’essentiel de notre existence par le dépouillement en mettant toute notre confiance dans le Seigneur: «Suivre Jésus veut dire le mettre à la première place, se dépouiller de beaucoup de choses qui étouffent notre cœur», dit le Pape François. Le jeûne a son vrai sens dans le partage, car on se prive pour donner aux autres, on ne jeûne pas pour jeûner mais pour apprendre à partager (Mt 25, 31-46).   Dans ce sens, cette privation a pour fondement l’amour (voir Catéchisme de l’Eglise catholique n. 1438).
9.                 Un autre moyen de vivre efficacement le carême est celui du partage ou de l’aumône. Ce Carême doit nous aider à approfondir le sens du partage, car «il y a plus de joie à donner qu’à recevoir» (Act. 20, 35). Le partage est l’expression ultime de notre charité, c’est l’amour qui se donne et se témoigne dans le concret à travers des gestes visibles. La charité ne signifie pas le fait de donner du superflu mais une véritable donation, un vrai geste d’amour à l’image de Jésus qui par amour à donner sa vie pour les autres (Jn. 15, 13). La charité apparait ainsi comme une valeur suprême de notre être chrétien. «Dieu est amour» (1 Jn. 4,16) et il nous invite à demeurer dans son amour (Jn. 15, 9-10), à le partager et à le témoigner (Benoît XVI, Deus caritas est).

10.             Voilà chers frères et sœurs, ce que je tenais à vous soumettre comme méditation à l’entrée de ce temps précieux qu’est le Carême. Nous voulons que ce temps soit fructueux et favorable pour tous et que chacun profite de ce temps pour sa conversion et pour sa sanctification. Il ya aura, certes, les temps d’épreuve ou des tentations mais avec la force qui nous vient d’en haut et avec l’aide de Jésus  à travers une vie sacramentaire authentique et crédible nous saurons comment marcher dans la fidélité pour arriver à Pâques avec un cœur nouveau et un esprit nouveau. C’est avec le cœur christique et ecclésial que nous nous engageons au renouveau spirituel et humain de nos familles.
11.  Que la Vierge Marie, Etoile de la nouvelle évangélisation, intercède pour chacun de nous, afin que nous puissions toujours privilégier le rapport avec Dieu et tendre vers la sanctification, comme finalité de notre être chrétien par la prière, le jeune et le partage.

Bon Carême à tous!

Gamboma, le 22 février 2014, en la fête de la Chaire de Saint Pierre Apôtre.

Mgr Urbain NGASSONGO

Evêque de Gamboma

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