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vendredi 18 septembre 2015

LE PAPE FRANCOIS ET LE JUBILE DE LA MISERICORDE

Introduction.
Depuis le 13 mars de cette année 2015, le Pape François a annoncé l’Année Sainte extraordinaire ; une année consacrée à la Miséricorde du Père qui est sa caractéristique la plus célébrée dans l’Ancien comme dans le Nouveau Testament. Celle-ci va débuter le 08 décembre 2015, jour de l’immaculée conception ; et elle sera close le 20 novembre 2016, en la solennité du Christ Roi de l’univers.

Nourrir le peuple de Dieu de la Miséricorde du Père, voila ce qui anime le Pape François, depuis le début de son Pontificat. Déjà dans l’Exhortation apostolique Evangelii gaudium, il le montre clairement : « Pour avoir expérimenté la miséricorde du Père et sa force de diffusion, l’Eglise vit un désir inépuisable d’offrir la miséricorde. » (EG 24) Tout récemment  encore, avec sa nouvelle Lettre Encyclique Laudato si, il invite à un regard tendre et miséricordieux envers notre mère la terre, car, dit-il « parmi les pauvres les plus abandonnés et maltraités, se trouve notre terre opprimée et dévastée. » (LS 2)

Ce désir fort du Pape à montrer ce visage du Père au monde vient du fait qu’ « Il ya des moments où nous sommes appelés de façon encore plus pressante, à fixer notre regard sur la miséricorde, afin de devenir nous aussi signe efficace de l’agir du Père ». (MV 3). Ces moments sont bien réels ; surtout avec ce que nous présente le monde aujourd’hui : chaque jour, il y a des gens qui sont condamnés à mort, et parfois injustement ; certains sont abandonnés à eux-mêmes, vivant dans une précarité sans pareil ; le Pape François dit : « Combien de situations de précarité et de souffrance n’existent-elles pas dans le monde d’aujourd’hui ! Combien de blessures ne sont-elles pas imprimées dans la chair de ceux qui n’ont plus de voix parce que leur cri s’est évanoui et s’est tu à cause de l’indifférence des peuples riches ! » (MV 15). Une autre raison de vouloir ce jubilé, c’est l’élimination de la notion de miséricorde. A ce sujet, le Saint Pape Jean Paul II affirme dans sa Lettre Encyclique Dives in misericordia que la mentalité contemporaine « tend à éliminer de la vie et à ôter du cœur humain la notion même de miséricorde. Le mot et l'idée de miséricorde semblent mettre mal à l'aise l'homme. »  (DM 2)
Cette annonce de l’Année sainte a été donnée depuis le siège du Vatican à Rome ; cependant, le Pape souhaite que ce « signe de l’unité et de la charité » soit célébré dans chaque Eglise particulière. Voila pourquoi au Conseil pontifical pour la Promotion de la Nouvelle Evangélisation, il confie la charge de vulgariser tous les travaux de ce jubilé de la Miséricorde et de communiquer toutes les indications possibles. De ce fait, un grand travail de fond a été déjà fait. Et nous retrouvons dans ce bulletin Jubilé de la Miséricorde, quelques informations concernant la porte de la miséricorde, la devise, le logo et l’hymne officiel du jubilé. Il y a aussi dans ce bulletin les informations sur les missionnaires de la miséricorde et le pèlerinage à Rome. Bref, pour plus d’informations sur le Jubilé, le Conseil pontifical pour la Promotion de la Nouvelle Evangélisation nous invite tous à visiter le site spécial du Jubilé : www.im.va. Et comme dit son président : « Cette Année Sainte est la première dans l’ère des réseaux sociaux, des tablettes, des smartphones, et de la connexion constante à internet. ». Soyons donc actifs dans ce sens ; du moins pour ceux qui le peuvent.
Par ailleurs ce que nous voulons vous présenter illico, n’est nullement un résumé de ce bulletin d’informations, bien que certains de ses points vont intégrer ce travail.  Mais nous voulons mettre à votre portée, un petit commentaire de la Bulle d’indiction qui avait suivi l’annonce du Jubilé de la Miséricorde. Le Pape l’a intitulée Misericordiae Vultus ; nous le traduisons en français comme : le regard de miséricorde.
Notre travail va suivre la ligne de ce document avec quelques points que nous avons pu mettre en place : d’abord la définition du terme miséricorde et quelques sources scripturaires. Ensuite, il y aura un nexus Eglise et Miséricorde ; nous parlerons aussi de quelques pistes pour vivre la Miséricorde du Père. Et enfin, avant la conclusion qui est un appel à la miséricorde, nous aurons quatre points : le sacrement de réconciliation, profondeur de la Miséricorde, le rapport justice et Miséricorde, la Miséricorde du Père, au-delà des frontières religieuses et humaines, Marie mère de miséricorde.  
I. La notion de Miséricorde.
Etymologiquement, le terme miséricorde veut dire « avoir un cœur » ; le cœur étant l’organe moteur des sentiments et de la sensibilité. Faire miséricorde c’est donc avoir pitié et compatir ; le Pape François la définit dans cette Bulle comme « l’acte ultime et suprême par lequel Dieu vient à notre rencontre. La miséricorde, c’est la loi fondamentale qui habite le cœur de chacun lorsqu’il jette un regard sincère sur le frère qu’il rencontre sur le chemin de la vie. La miséricorde, c’est le chemin qui unit Dieu et l’homme, pour qu’il ouvre son cœur à l’espérance d’être aimé pour toujours malgré les limites de notre péché. » (MV 2).

On peut bien distinguer ici le mouvement croisé que forme la triple définition de la miséricorde donnée par le Pape. Verticalement, il y a cet acte par lequel Dieu se donne à nous. C’est par pur miséricorde qu’Il se rend totalement visible par son Fils Jésus, pour qu’ainsi nous, hommes pécheurs, soyons sauvés. Horizontalement, il y a cette semence de la miséricorde du Père qui habite le cœur de chaque homme, quand celui-ci ouvre son cœur à accueillir l’autre, quel qu’il soit. Et le point central qui lie ces deux mouvements croisés, est nettement cet amour du Père, qui retentit dans le cœur de l’homme, et qui le met en confiance totale, malgré ses péchés.  

Cette notion de miséricorde, caractéristique spécifique du Père, à laquelle nous participons, est bien manifeste dans les Écritures saintes.
I.1. La miséricorde du Père dans l’Ancien Testament.

Toute l’histoire d’Israël s’est construite autour de plusieurs moments de fidélités et d’infidélités envers Yahvé ; c’est ce que les Exégètes appellent le cycle historique. Cette rotation montre aussi l’agir de Dieu envers ce peuple. Il se manifeste en temps voulu et révèle ce qu’Il est. Il est « tendre et miséricordieux, lent à la colère et plein d’amour, renonçant au châtiment. » (Ex 34, 6) Faire miséricorde, voila ce que Dieu sait faire le mieux. Saint Thomas dit dans sa Somme Théologique : « La miséricorde est le propre de Dieu dont la toute puissance consiste justement à faire miséricorde. ». (II, II, quest. 30).

Le Pape François voit dans cet agir de Dieu, non un signe de faiblesse, mais bien l’expression de sa toute puissance.  Sa grandeur réside dans le fait qu’Il est amour ; même devant ce qui est pour l’homme, péché grave, sa colère ne dure qu’un instant, et sa miséricorde prime et demeure. A ce sujet, de nombreux témoignages sont rapportés, surtout par les chants des psaumes : « Car il pardonne toutes tes offenses et te guérit de toute maladie ; il réclame ta vie à la tombe et te couronne d’amour et de tendresse » (Ps 102, 3-4) ;  « Il fait justice aux opprimés ; aux affamés, il donne le pain ; le Seigneur délie les enchaînés. Le Seigneur ouvre les yeux des aveugles, le Seigneur redresse les accablés, le Seigneur aime les justes, le Seigneur protège l’étranger. Il soutient la veuve et l’orphelin, il égare les pas du méchant » (145, 7-9) ;  « [Le Seigneur] guérit les cœurs brisés et soigne leurs blessures… Le Seigneur élève les humbles et rabaisse jusqu’à terre les impies » (146, 3.6).

Certains épisodes du parcours de ce peuple, tel que l’épisode du veau d’or, montrent que même quand tout semble fini, et que le Seigneur décide de tout détruire,  c’est encore sa bonté et son amour qui l’emportent. Cela a fonctionné ainsi jusqu’à l’avènement historique de son Fils.
I.2. Sources néotestamentaires de la Miséricorde.
« La miséricorde fait de l’histoire de Dieu avec Israël une histoire du salut. » (MV 7) dit le Pape François. Et comme nous le savons, cette histoire du salut culmine avec le sacrifice suprême du Christ sur la croix. Il est venu dans notre chair, Il a vécu avec nous ; Il est mort et Il est ressuscité, pour que nous ayons la vie en abondance.

En effet, tout son parcours historique, de Bethléem jusqu’à Jérusalem, n’a été qu’une histoire d’amour et de miséricorde ; c’est cette mission qu’Il a reçue de son Père : révéler ce visage d’amour dans sa plénitude. Jésus est passé partout, mangeant avec les pécheurs et soulageant les pauvres, les exclus et les malades. Tous les miracles qu’Il a accomplis, sont une illustration parfaite de sa nature miséricordieuse. En fait, Il n’avait que ca à faire : rendre la liberté aux captifs, et aux affamés,  donner de quoi manger. Le Pape affirme que « ce qui animait Jésus en toute circonstance n’était rien d’autre que la miséricorde » (MV 8).   

Déjà très tôt, dans l’évangile selon saint Marc, Il est appelé à agir face à la souffrance de tant de personnes. Les trois premiers chapitres de ce livre nous le montrent. Devant la fièvre de la belle mère de Pierre, au verset 29 du premier chapitre, et la souffrance intérieure et extérieure de ce lépreux du verset 40, Jésus ne s’est pas montré indifférent ; Il a toute de suite étendue sa main miséricordieuse, qui redonne espoir. Face à Pierre qui lui demande combien de fois il fallait pardonner, Jésus répond : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante dix fois sept fois » (Mt 18, 22), c’est là un chiffre parfait qui renvoie à un pardon en Dieu, et donc un pardon sans limite. Cette totalité du pardon, c’est ce que l’Eglise est appelée à vivre.
II. L’Eglise et la miséricorde.

Les Saintes Ecritures nous révèlent l’âme profonde de Jésus et de son Père. Cependant Elles nous montrent aussi que la miséricorde, comme dit le Pape, « n’est pas seulement l’agir du Père, mais elle devient le critère pour comprendre qui sont ses véritables enfants. » (MV 9). Le Christ invite donc tous les chrétiens, et par là l’Eglise tout entière, à faire miséricorde ; car « la miséricorde est le pilier qui soutient la vie de l’Eglise. » (MV 10) : « Heureux les miséricordieux, ils obtiendront miséricorde. » (Mt 5, 7). Heureux ceux qui se donnent pour les œuvres de miséricorde, le royaume des cieux est à eux. En effet, le Père intervient tout temps dans nos vies, Il pose sans se lasser, des actes, comme aime le dire Mgr Urbain créateurs et rédempteurs. Sa main puissante et miséricordieuse étend ses rayons sur tout le monde. Nous devons, nous aussi, faire comme Lui.

C’est d’ailleurs la devise de ce jubilé de miséricorde : miericordes sicut pater (miséricordieux comme le Père).
II.1. Les œuvres de miséricorde.

Selon le Catéchisme de l’Eglise Catholique, « Les œuvres de miséricorde sont les actions charitables par lesquelles nous venons en aide à notre prochain dans ses nécessités corporelles et spirituelles » (CEC 2447). Et le Pape François veut que, durant ce jubilé,  chaque réfléchisse en profondeur sur ces actions.  C’est en accomplissant ces œuvres que nous pouvons faire face à ce taux élevé de misère et d’indifférence qui règne dans le monde.

Le tout commence avec cet appel de Jésus : « Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés. Donnez, et l’on vous donnera : c’est une mesure, bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans le pan de votre vêtement ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira de mesure aussi pour vous » (Lc 6, 37-38).

a.      Les œuvres corporelles.

S’appuyant sur l’enseignement de Jésus, le Pape François nous fait découvrir quelques œuvres de miséricorde corporelles ; c’est-à-dire des actes qui peuvent bien soulager la souffrance physique de  ceux qui sont dans le besoin. Il s’agit de « donner à manger aux affamés, donner à boire à ceux qui ont soif, vêtir ceux qui sont nus, accueillir les étrangers, assister les malades, visiter les prisonniers, ensevelir les morts. » (MV 15)

A voir la beauté des phrases et des mots que les évangélistes utilisent pour signifier cela, nous considérons souvent ces appels comme des réalités abstraites ou de la simple fiction. Or, comme nous le savons, Jésus a bel et bien vécu dans le temps et dans notre espace. Ce qui veut dire qu’Il a réellement posé ces actes d’amour et de miséricorde. Donc, nous le demander, ne fait pas de lui un météore ou un hypocrite à la manière des Pharisiens et des Scribes, mais cela nous unit à lui qui est source de miséricorde.

Nous devons aujourd’hui aller au cœur de l’action, faire l’expérience de cette misère du peuple et essayer de faire quelque chose de  réel et de vrai.

b.     Les œuvres de miséricorde spirituelles.

A coté de la souffrance physique du peuple qu’il faut étancher, il nous est aussi proposé quelques œuvres spirituelles. Ce sont des actes que nous connaissons, et qui constituent en réalité, l’âme intérieure de la vie du prêtre. Le Pape François dit qu’il faut « conseiller ceux qui sont dans le doute, enseigner les ignorants, avertir les pécheurs, consoler les affligés, pardonner les offenses, supporter patiemment les personnes ennuyeuses, prier Dieu pour les vivants et pour les morts. » (MV 15).

Pour accomplir et vivre à fond tous ces moments, un espace propice est accordé aux prêtres. Il s’agit du Sacrement de la réconciliation.
II.2. Le sacrement de réconciliation, profondeur de la miséricorde.

Le sacrement de réconciliation est institué par le Christ. Son but, comme dit le Pape Jean Paul II, est d’aplanir « la route de chacun ; même quand il est accablé par de lourdes fautes. » (DM 13). Ceux qui en sont ministre, ont donc l’obligation d’être un véritable signe de la miséricorde du Père. Dans le Vade-mecum pour les confesseurs, il est écrit : « Que le ministre de la Réconciliation ait toujours présent à l'esprit que le sacrement a été institué pour les hommes et les femmes qui sont pécheurs. (VDMC 3).

Ces moments d’échange et de confiance totale doivent être accompagnés des questions pertinentes ; comme le Père de la parabole de l’enfant prodigue, les confesseurs « interrompront le discours culpabilisateur préparé par ce fils » (MV 17) Car le but ici n’est pas d’inciter le pénitent à l’aveu des péchés, mais de l’amener à rencontrer ce visage miséricordieux du Père.  

Le Pape nous rappelle aussi que « nul d’entre nous n’est maître de ce sacrement, » ; le prêtre n’est qu’un serviteur fidèle du pardon de Dieu.  Il doit, sans vouloir montrer sa force à absoudre, communiquer simplement le pardon de Dieu, Lui qui est plein de justice et de miséricorde.
III. Rapport justice et miséricorde.

Le Pape a trouvé très nécessaire d’épingler la question du rapport justice et miséricorde, pour  dissiper un peu le flou et le doute qui y règnent autour.  Pour lui ces deux aspects ne sont pas contradictoires. Il s’agit de « deux dimensions d’une unique réalité qui se développe progressivement jusqu’à atteindre son sommet dans la plénitude de l’amour. » (MV 20). En Dieu, qui dit justice, dit donc pardon et miséricorde. Cependant, pour nous les hommes, celle-ci renvoie, sans un détour, à l’observance stricte des lois. La loi dit : tu ne tueras pas ; qui tue, est passible de la peine capital. On n’oublie que « le respect de la loi ne peut faire obstacle aux exigences de la dignité humaine. » (MV 20).

C’est tout le problème que Jésus rencontre dans la Bible, face aux Pharisiens. Ils se donnent plus au légalisme qu’à l’importance de la foi. Ils divisent le peuple, ils mettent d’un côté les justes, et de l’autre, les pécheurs. Or, Jésus lui, veut donner la chance à tout le monde, même au dernier des pécheurs. Ce n’est pas qu’il veut bafouer la loi ; non, Il veut simplement sauver les âmes ; car la miséricorde est un chemin de conversion. Le Pape dit : «Qui se trompe devra purger sa peine, mais ce n’est pas là le dernier mot, mais le début de la conversion, en faisant l’expérience de la tendresse du pardon. » (MV 20). Il est clair que Dieu cesserait d’être Dieu, s’il devrait fermer les yeux devant le pardon à accorder, et faire simplement justice. Dieu ne refuse pas la justice, mais Il l’intègre dans l’amour.
IV. La miséricorde du Père, au-delà des frontières religieuses et humaines.

«  La valeur de la miséricorde dépasse les frontières de l’Eglise » (MV 23). Notre Dieu fait miséricorde à tout le monde ; aux Juifs comme aux Musulmans, aux Chrétiens comme aux Païens. D’ailleurs l’Ecriture nous montre comment tout le long de son histoire, Israël est resté face à la miséricorde de Yahvé. La plupart des prophètes, naissant au milieu de ce peuple, ont clamé haut ce visage tendre et miséricordieux.

Dans les cultes quotidiens des Musulmans, nous retrouvons aussi ce qualificatif de miséricordieux adressé à Allah.

Jésus, de son côté, durant son ministère, a tendu sa main aux païens, longtemps considérés par les Juifs comme les rejetés de Dieu.  Nos limites ne doivent pas nous faire perdre l’idée selon laquelle Dieu contrôle l’humanité tout entière. Que la miséricorde de Dieu, accordée à tout le monde, renforce nos liens, et chasse toute forme de fermeture et de mépris.
V. Marie, mère de miséricorde.

Le Pape François nous propose Marie comme modèle de miséricorde. Il l’appelle la Mère de miséricorde ; ce, non parce qu’elle en est la source, mais parce que « sa vie entière fut modelée par la présence de la miséricorde faite chair. » (MV 24).  De l’Incarnation jusqu’à la croix, elle a dit oui à la bonté du Seigneur ; et Dieu a ouvert pour elle, son sanctuaire de miséricorde.
Conclusion.

Comme conclusion, nous voulons simplement réitérer cet appel du Pape à l’Eglise. « Qu’elle ne se lasse jamais d’offrir la miséricorde et soit toujours patiente pour encourager et pardonner. Que l’Eglise se fasse la voix de tout homme et de toute femme, et répète avec confiance et sans relâche : « Rappelle-toi Seigneur, ta tendresse, ton amour qui est de toujours » (Ps 25, 6).

                                                                                      Abbé Axelrod GOUAMA KAYA

Le conseil presbytéral, du 16 au 17 septembre 2015.

Du 16 au 17 septembre, tout le presbyterium  du diocèse s'est réuni en conseil presbytéral au siège du diocèse, Gamboma. La journée du 16 a été réservée pour l'accueil. Tout a donc commencé le matin du 17, avec les laudes et l'Eucharistie, présidée par Mgr Urbain lui-même. Au cours de cette Messe, le nouveau Vicaire général du diocèse, le Père Gabriel BODIANG, a prêter sermon devant Dieu et devant tout son peuple. Tout en priant pour lui, nous lui souhaitons un bon ministère.
En ce qui concerne le conseil presbytéral, nous avons vécu un moment précieux sur le jubilé de la miséricorde, annoncé par le Pape François depuis le 13 mars de cette année.  Il y a eu deux exposés sur la question. Le premier a été un commentaire de la Bulle Misericordiae Vultus du Pape Francois; Bulle qui a accompagné l'annonce de ce jubilé de la miséricorde; le deuxième a été aussi un commentaire de cette Bulle, mais cette fois ci, abordé dans le sens de la famille: la famille chrétienne et la miséricorde. Il a été présenté par l'Abbé Philippe MBAMA, vicaire à la Cathédrale. 
Après ces deux communications, il y a eu dans l'après-midi un long moment d'échange. Tous les prêtres présents à cette rencontre, ont donné leurs propositions pour la bonne marche du diocèse. Nous retenons par exemple les dires de l'Abbé Sylvain ODZO NGAKALA qui appelaient tout le monde à bien s'informer et se former sur la pratique des sacramentaux; ce, pour aider le peuple de Dieu, vivant dans ce département des Plateaux, à redécouvrir ce visage du Christ miséricordieux, présent dans les sacrements. Aussi l'Abbé Jicker ETSOH-LANZAMBE priait ces confrères à vivre dans l'amour et dans la miséricorde, sans vouloir prendre en compte nos différences ethniques ou culturelles. 
Notre Evêque, Mgr Urbain NGASSONGO a conclu ces moments, en donnant quelques directives pastorales pour cette année nouvelle. Il demande une bonne stabilité des pasteurs dans leurs lieux d'affectation. Monseigneur Urbain a adhéré au jubilé de la miséricorde, en invitant tous les fidèles du diocèse à une grande rencontre à la cathédrale, le 08 décembre 2015, jour de l'ouverture de l'Année Sainte extraordinaire. 
C'est sous un  climat sain que tous les prêtres sont repartis chacun dans sa paroisse. 

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