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A LA UNE...

vendredi 5 janvier 2018

Commémoration du 2ème anniversaire du rappel à Dieu de l’abbé Elie



Mgr Urbain Ngassongo pendant l'homélie

La disparition inopinée de l’abbé Elie NGEKOUO dans la nuit du lundi 04 janvier 2016 au CHU-B avait endeuillé tout le clergé diocésain de Gamboma et plus spécialement ses paroissiens de Mossende.
         Dans la soirée de ce jeudi 04 janvier 2018, deux années, jour pour jour où l’abbé Elie s’en est allé, les fidèles de la paroisse Saint Joseph Protecteur de Mossende venus nombreux se recueillir à la mémoire de l’illustre disparu, ont pris part à une messe d’action de grâce présidée par Monseigneur Urbain NGASSONGO.

        
Prenant appui sur les textes liturgiques de ce 4ème jour avant l’épiphanie (1 Jean 3, 7-10 ; Ps 98 ; Jean 1, 35-42)  , Monseigneur, s’est attelé sur le dualisme johannique entre le jour et la nuit, la lumière et les ténèbres pour inviter les chrétiens de Mossende à fuir toutes les œuvres ténébreuses pour embrasser la lumière de Jésus qui est venu mettre fin aux actions mauvaises du diable : mensonge, haine, médisance, vol, etc. La rencontre avec Jésus, dont parle l’Evangile, est une rencontre qui transforme la vie et l’être du chrétien. Illuminés par le Christ, il devient lumière pour ses frères et sœurs qui demeurent encore dans les ténèbres du péché.   



église de Mossende
Rappelons que l’abbé Elie se trouvait à Mossende comme administrateur paroissial avant de s’éteindre par suite d’une maladie. Ses souvenirs sont encore vivants dans la mémoire des fils et filles de cette paroisse qu’il a aimé et s’est entièrement donné en acceptant d’y résider alors que les conditions de logement étaient forts défavorables. Avec comme presbytère une case en terre battue, l’abbé Elie a laissé un témoignage éloquent de bon pasteur, animé d’un esprit d’humilité, de pauvreté et de désintéressement, condition sine qua non pour la mission à la suite du Christ.

L'abbé Joseph Kobo en procession avec l'évangéliaire
‘‘L’abbé Elie écrivait tout.’’
C’est le témoignage de l’abbé Joseph KOBO, actuel administrateur de cette paroisse, ému de retrouver toutes les traces manuscrites de l’illustre disparu qui mettait tout sur papier : ses homélies, les rapports de ses réunions, ses enseignements, ses expériences et consorts. L’abbé Joseph s’est surtout laissé séduire par l’une de ses homélies dite le dimanche 15 septembre 2013 à la paroisse Saints Pierre et Paul d’Ollombo, homélie axée sur le pardon. Il en fit lecture de quelques fragments : « Le pardon, le don au-dessus de tout don, le don qui surpasse tout don, le don par excellence devrait être l’attitude la meilleure pour tout disciple authentique de Jésus. Il nous porte à reconnaitre notre fragilité, à mettre notre confiance dans le Seigneur qui nous pardonne toujours malgré nos résistances (…). Tous les hommes sont pécheurs ; par conséquent ils ont besoin de Dieu pour se relever et continuer leur chemin (…). Trois conditions fondamentales sont à remplir pour pouvoir bénéficier du pardon de Dieu : 1- L’aveu ou le regret du péché ; 2- le désir de conversion ; 3- la réconciliation (…). Ainsi compris, le pardon devient pour nous un rythme de vie ou bien un rythme à vivre (…) ». 

Abbé Elie David NGEKOUO
Prions : Seigneur accorde lui le repos éternel, et que brille à ses yeux la lumière sans déclin. Qu'il repose en paix. Amen.


La rédaction



IN MEMORIAM : L'abbé Elie nous enseigne le pardon ...


Extrait de l'homélie de l'abbé Elie


Extrait de l'homélie

Extrait de l'homélie
Le pardon, le don au-dessus de tout don, le don qui surpasse tout don, le don par excellence devrait être l’attitude la meilleure pour tout disciple authentique de Jésus. Il nous porte à reconnaitre notre fragilité, à mettre notre confiance dans le Seigneur qui nous pardonne toujours malgré nos résistances.
         En effet, Dieu est miséricordieux ; et la miséricorde signifie, en termes plus clairs, la misère du cœur de Dieu ; mieux la pitié éternelle débordant de son cœur. C’est d’ailleurs cette pitié qui le pousse à pardonner, à attendre notre conversion.
         C’est dans cette optique que s’inscrivent les textes de ce 24ème dimanche ordinaire : l’évangile parlant de la parabole du ‘‘Fils prodigue’’, les deux premières lectures traitant de l’intercession de Moïse qui demande le pardon divin en faveur des fils d’Israël et la confession sincère de saint Paul qui avoue ses péchés.
         A ce propos, le rapport théologique qui y ressort donne de contempler la grandeur et la profondeur de l’amour de ce Dieu patient épris de compassion pour l’homme pécheur (Ps 50).
         Tous les hommes sont pécheurs ; par conséquent ils ont besoin de Dieu pour se relever et continuer leur chemin. Pour cette raison, trois conditions fondamentales sont à remplir pour pouvoir bénéficier du pardon de Dieu :
1-    L’aveu et/ou le regret du péché ;
2-    Le désir de conversion ;
3-    La réconciliation.
Ainsi compris, le pardon devient pour nous un rythme de vie ou bien un rythme à vivre ; un pardon donné et reçu pour que vivent nos relations interpersonnelles. Chacun de nous est appelé à vaincre le mal en pardonnant à ses ennemis. Chacun de nous est appelé à pratiquer continuellement le sacrement de pénitence qui tend à perdre sa valeur originelle et surtout spirituelle. Ainsi pourrons-nous construire un monde où des valeurs d’amour, de justice et de paix seront chères à chaque enfant de Dieu soucieux d’une communauté nationale en quête de mieux-être.
Que l’Esprit Saint opère en nous toute conversion qui nous fera devenir des hommes nouveaux. Amen.

Abbé Elie David NGEKOUO
(Homélie du dimanche 15 septembre 2013 à la paroisse Saints Pierre & Paul d’Ollombo)

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