paroisse Sacré-Coeur de Ngo |
En
ce 2ème dimanche de carême, la communauté chrétienne de la paroisse
Sacré-Cœur de Ngo a eu l’insigne honneur de prier en communion avec leur père
évêque, Mgr Urbain NGASSONGO, qui a présidé cette eucharistie dominicale en
présence de l’administrateur paroissial, abbé Aimé Ibovi AKIERA, le chancelier
et le diacre stagiaire.
« A
cause de l’ampleur du mal, la charité de la plupart des hommes se refroidira (Mt 24, 12) ».
Ces paroles liminaires du message de Carême 2018 de sa Sainteté le pape
François ont constitué le fil d’ariane de l’exhortation de Monseigneur Urbain axée
sur les textes liturgiques de ce ‘‘dimanche de la transfiguration’’. En effet,
l’épisode du sacrifice d’Isaac dans la première lecture (Gn 22, 1ss) est un
témoignage éloquent de foi, de fidélité et d’abandon total à la volonté de Dieu.
Nous le savons, depuis toujours, Dieu
condamne avec virulence les sacrifices humains qui étaient monnaie courante
chez les peuples environnants (cananéens). Les prophètes lutteront farouchement
contre ces pratiques diaboliques et sataniques qui n’honorent pas le culte au
vrai Dieu (Jérémie 19). Dans un premier temps, Abraham prendra pour une volonté
de Dieu l’immolation de son fils Isaac, mais à la fin du récit Dieu
interviendra de façon catégorique pour l’arrêter dans cette démarche et lui
apprendre le vrai sens du sacrifice qui doit être une ‘‘consécration’’ (de son
fils) et non une ‘‘tuerie’’. Dieu met à l’épreuve Abraham pour que grandisse sa
foi. Après l’épreuve, Abraham saura qu’il aime son fils de la façon que Dieu
veut, parce qu’il a choisi Dieu avant son fils. Bien que bouleversé au départ,
Abraham ne perdit pas confiance !
C'est aussi le cas pour ces trois (3) apôtres Pierre, Jacques et Jean. Après avoir contemplé la gloire et le rayonnement de la divinité de Jésus, comment peuvent-ils réaliser que ce dernier subisse le sort des brigands ? Pourtant, ils comprendront par la suite que la croix doive précéder la gloire. La triste réalité d’aujourd’hui, s’est indigné Monseigneur, c’est que bon nombre de fidèles se font capturer aux filets des faux prophètes, ces « charmeurs de serpents » qui promettent monts et merveilles : « Que d’enfants de Dieu se laissent séduire par l’attraction des plaisirs fugaces confondus avec le bonheur ! Combien d’hommes ou de femmes vivent comme charmés par l’illusion de l’argent, qui en réalité les rend esclaves du profit ou d’intérêts mesquin ! (…). D’autres faux prophètes sont ces charlatans qui offrent des solutions simples et immédiates aux souffrances, des remèdes qui se révèlent cependant totalement inefficaces », nous met en garde le pape François dans son Message de carême 2018. A ce propos, Monseigneur Urbain martèle : « La souffrance ne sera jamais complètement éradiquée de notre quotidien. Le Christ ne vient pas supprimer la souffrance, mais nous apprend à la vaincre ». Pour vaincre la souffrance, nous devons nous mettre à la suite de Jésus-Christ. Accepter de le suivre, en faisant sa volonté, en cultivant la vérité, la justice et la paix, en renonçant à notre ego par une vie débordante de charité.
Mgr Urbain entouré des abbés Ibovi et Benechou (diacre) |
C'est aussi le cas pour ces trois (3) apôtres Pierre, Jacques et Jean. Après avoir contemplé la gloire et le rayonnement de la divinité de Jésus, comment peuvent-ils réaliser que ce dernier subisse le sort des brigands ? Pourtant, ils comprendront par la suite que la croix doive précéder la gloire. La triste réalité d’aujourd’hui, s’est indigné Monseigneur, c’est que bon nombre de fidèles se font capturer aux filets des faux prophètes, ces « charmeurs de serpents » qui promettent monts et merveilles : « Que d’enfants de Dieu se laissent séduire par l’attraction des plaisirs fugaces confondus avec le bonheur ! Combien d’hommes ou de femmes vivent comme charmés par l’illusion de l’argent, qui en réalité les rend esclaves du profit ou d’intérêts mesquin ! (…). D’autres faux prophètes sont ces charlatans qui offrent des solutions simples et immédiates aux souffrances, des remèdes qui se révèlent cependant totalement inefficaces », nous met en garde le pape François dans son Message de carême 2018. A ce propos, Monseigneur Urbain martèle : « La souffrance ne sera jamais complètement éradiquée de notre quotidien. Le Christ ne vient pas supprimer la souffrance, mais nous apprend à la vaincre ». Pour vaincre la souffrance, nous devons nous mettre à la suite de Jésus-Christ. Accepter de le suivre, en faisant sa volonté, en cultivant la vérité, la justice et la paix, en renonçant à notre ego par une vie débordante de charité.
Mgr Urbain en train d'exhorter l'équipe pastorale |
Suite à cette éclatante célébration eucharistique,
la devanture du presbytère de Ngo a servi de cadre pour un moment d’échange
fructueux entre l’évêque et toute l’équipe pastorale pour réfléchir sur la
bonne marche de la mission d’évangélisation dans cette terre ‘‘Téké’’, solidement
ancrée dans les us et coutumes traditionnels. Les uns et les autres ont saisi cette aubaine pour soumettre difficultés,
doléances, souhaits à l’évêque qui les écoutait comme un père. Il y a lieu pour
tout un chacun, conclut Monseigneur, de s’approprier la mission d’évangélisation
qui incombe à tout chrétien. Baptisés, nous sommes envoyés témoigner au monde
entier les merveilles de Dieu. Cette démarche, nous l’initions premièrement au
dedans de nous-mêmes par un mouvement de conversion véritable, de changement de mentalité,
surtout cette fâcheuse tendance à considérer les charges ecclésiastiques comme une
promotion sociale, un pouvoir, une gloire, … pour oppresser les autres. Jésus
nous le rappelle, ce sont des services à exercer dans l’humilité et l’oubli
de soi. Ce laps temps de partage qui a duré près d’une heure a pris fin vers
12h et demi dans une ambiance bien cordiale.
La Rédaction