♦♦♦ Bienvenue sur ce portail d'actualités diocésaines ♦♦♦

ANNONCES

♦♦♦ Fructueuse Rentrée Pastorale 2019-2020 à tous les ouvriers apostoliques du diocèse de Gamboma ♦♦♦

A LA UNE...

dimanche 18 mars 2018

La Session annuelle 2017-2018 placée sous le vocable de la ‘‘Pastorale administrative comme instrument au service de l’évangélisation’’


Vue des participants à la session

Après la retraite spirituelle des prêtres, clôturée par la solennelle messe chrismale du jeudi 15 mars dernier, s’en est aussitôt suivie la session pastorale des ouvriers apostoliques du diocèse de Gamboma, dont les assises ont eu lieu toute la journée du vendredi 16 mars 2018, sous le vocable de pastorale administrative comme instrument au service de l’évangélisation. 

Les abbés Armel et François-Xavier (conférenciers)
Ce concept qui a tenu en haleine prêtres, religieux et religieuses, fidèles laïcs diocésains de Gamboma, a brillamment été explorée par deux (2) illustres canonistes, les abbés Armel KEMA et François-Xavier TSINGOMA, respectivement vicaires judicaires des diocèses de Ouesso et de Gamboma. Ces derniers ont su trouver des mots justes pour démystifier le code de droit canonique et en déceler toute la substance pastorale.

Le partage initial a porté sur les actes administratifs (annotation, notification, etc.) et leur importance pour la vie administrative et pastorale du diocèse ; en ce sens qu’ils permettent de garantir les statuts des fidèles, leur capacité de jouir de leurs droits et devoirs en tant que ‘‘personne’’. Puisqu’il ne suffit pas de proclamer que le fidèle baptisé possède des droits et devoirs dans l’Eglise, encore faudrait-il que ceux-ci soient connus, promus et protégés. C’est pour cette raison que le code de droit canonique fait de la bonne tenue des registres (cf. canon 535, §1) un moyen d’accompagnement de l’évolution du statut personnel. Tout acte qui touche au statut de la personne, a martelé l’abbé Armel, doit être notifié et gardé dans les registres paroissiaux et diocésains pour servir de preuve, mais aussi de support historique (d’où venons-nous ? où allons-nous ?). Ces archives peuvent aussi avoir un intérêt sociologique et pastoral, car leur étude  permettrait de mieux connaitre la paroisse et de programmer des actions apostoliques en fonctions des données qu’elles offrent. 
Pendant les entretiens

En doctrine canonique, l’état de la personne est, en quelque sorte, « le substrat sur lequel repose l’exercice des droits et obligations reconnu à tous les baptisés dans l’Eglise ». Outre la dignité commune à tous les baptisés, certains droits et devoirs des fidèles sont en rapport étroit avec l’état de vie, qu’ils soient laïcs (can. 224 et suivants), religieux (can. 655) ou clercs (can. 273 et suivants). L’évolution du statut de la personne ne peut être constatée que par le biais des différents actes, documents, et certificats délivrés par le curé ou le chancelier, et noté dans le registre principal des baptisé, selon les dispositions du canon 535, § 2 : « Dans les registre des baptisés, seront aussi notés la confirmation et ce qui a trait au statut canonique des fidèles, à savoir le mariage, restant sauves les dispositions du c. 1133, l’adoption, la réception d’un ordre sacré, la profession perpétuelle dans un institut religieux ainsi que le changement de rite ; ces mentions seront toujours reportées sur le certificat de baptême ». Les interventions à la fin de ce brillant exposé de l’abbé Armel ont permis d’approfondir davantage la thématique du jour.

Dans l’après-midi, l’exposé de l’abbé François-Xavier TSINGOMA a beaucoup été pragmatique. En un lapse de temps, il a porté à la connaissance des participants l’ABC de l’administration paroissiale ainsi que les obligations liées à l’office de curé : défendre les biens de la paroisse en bon serviteur fidèle et vigilant sous le contrôle de l’évêque ; travailler en équipe avec les conseils économique et pastoral ; connaitre la cartographie de la paroisse ; envisager l’équipement de la paroisse en infrastructures (maison d’accueil des jeunes, centre de santé, etc.) ; tenir à jour les registres de baptême (garder le double à la curie diocésaine), des annonces et des intentions de messe.   

Les enseignements terminés, le Conseil presbytéral fut un moment fort d’échange, de partage et d’écoute entre prêtres. Les causeries ont porté sur la vie des paroisses, l’élaboration du coutumier diocésain, la péréquation, la Caritas, les évènements diocésains en vue, à savoir la dédicace de l’église de Makotimpoko ainsi que les ordinations. 
La joie des participants après la messe de clôture

Commencée dans la paix, le vendredi 16 mars 2018, la session pastorale des ouvriers apostoliques du diocèse de Gamboma a pris fin le lendemain 17 mars par la messe de clôture célébrée par l’abbé Landri Génia KANGA, administrateur de la paroisse Saint Joseph Ouvrier de Djambala.

La Rédaction

LIRE AUSSI

Merci de votre visite