Etaient présents à la Session : Les membres du Secrétariat Général de la
CEC, les Secrétaires-Chanceliers des diocèses du Congo (sauf celui
d’Impfondo) et les Conférenciers.
Après le mot de bienvenue de l’Abbé Armand Brice IBOMBO, Secrétaire
Général de la CEC, Son Excellence Monseigneur Anatole MILANDOU,
Archevêque Métropolitain de Brazzaville, au nom de Son Excellence
Monseigneur Daniel MIZONZO, Président de la CEC empêché, a déclaré
ouvertes les journées de réflexion et de partage des
Secrétaires-Chanceliers des diocèses du Congo, tout en les exhortant à
considérer ces moments comme un temps de grâce, offert non seulement
pour renforcer les capacités mais aussi pour réaliser la communion
intra-diocésaine.
Il faut relever que, ladite Session de formation s’est tenue une
semaine après la clôture de la 44ème Assemblée Plénière de la CEC.
Profitant de cette occasion, l’Abbé Armand Brice IBOMBO a invité tous
les participants à s’impliquer et à s’appliquer pour une harmonisation
efficace de nos Secrétariats et de nos Chancelleries mais aussi pour une
harmonisation des relations entre le Secrétariat Général de la CEC et
les Secrétaires-Chanceliers des diocèses ; ce, pour mieux aider nos
pères Evêques dans l’administration des diocèses partant, celle de
l’Eglise locale du Congo.
Pendant deux jours de réflexions intenses et de partage fructueux, les
Conférenciers ont nourri les Secrétaires-Chanceliers par des exposés
édifiants portant sur la figure du Secrétaire-Chancelier dans le Code de
Droit Canonique (par l’Abbé Armel KEMA),sur le Leadership et le
Management (par M. Alain Robert MOKOURI), sur l’importance de la
communication dans un monde globalisé (par M. Joachim MBANZA), sur la
technique de communication aujourd’hui et les réseaux sociaux (par M.
Freddy KIYINDOU), sur le rapport Chancellerie-Secrétariat Général (par
l’Abbé Armand Brice IBOMBO).Ils ont aussi eu la joie d’écouter les
expériences sur la gestion d’une Chancellerie diocésaine : cas du
diocèse d’Owando de 1994-2008 (par M. Antoine BOUBA-BOUBA), sur
l’organisation du Secrétariat et des techniques administratives (par M.
Edouard MBALOULA), sur la gestion du bulletindiocésain de liaison (par
M. Alain Pierre Cephas MOUANGA BATSIMBA), sur la tenue d’un Secrétariat
(par Mme Irène Pascaline LOUNGUENGUE), sur la technique protocolaire
(par Mme Liliane NDENGUE), sur l’organisation du plan d’action (par M.
Raoul SIKA). A la fin, chaque Chancelier ou Secrétaire a partagé aux
autres son expérience personnelle.
Il ressort de ces conférences ou de ces exposés que :
1. Le Chancelier et le Secrétaire sont tous deux notaires de la Curie,
chargés de notifier les actes de la Curie. Ils sont tous deux tenus à la
discrétion, au secret car c’est à eux de sauvegarder le secret de
l’Evêque et du diocèse. Mais il revient à l’Evêque de déterminer le rôle
de chacun dans la lettre de nomination, tout en relevant le caractère
complétif du service.
2. Le Secrétaire ou le Chancelier est à la fois l’œil, l’oreille, la
mémoire et le stylo de l’Evêque. Dans l’exercice de sa fonction il doit
se distinguer par la disponibilité, la promptitude dans les actions, la
capacité d’initiatives, par le savoir-faire, le savoir-être et le
savoir-vivre ; par la capacité managériale, par l’esprit d’ouverture au
monde et aux medias. Il est même appelé à aller au-delà de l’ordinaire,
par exemple dans les relations avec la société ou avec d’autres
institutions et même jouer le rôle du protocole pendant les cérémonies.
3. Le Secrétariat Général est le cœur, le centre, le moteur de la vie
d’une Eglise. C’est de là que partent toutes les décisions venant des
Evêques. De ce fait, il devrait y avoir osmose, entente, mariage entre
le Secrétaire Général et les Secrétaires-Chanceliers, dans le souci
d’établir la communication, la relation directe avec ceux-ci. Tel a été
même le but premier de cette Session.Pour que tout cela se réalise, il
faut la volonté, volonté de se communiquer, de s’ouvrir aux autres,
volonté de marcher ensemble, de travailler en réseau et donc en
synergie.
Afin d’enrichir la Session, plusieurs propositions ou suggestions ont été émises:
a. Les Secrétaires-Chanceliers doivent tenir l’agenda de leurs Evêques respectifs ;
b. Ils doivent veiller au bon soin de l’administration et à la sauvegarde des documents/archives ;
c. Ils doivent avoir et fournir un bulletin de liaison dans leurs
diocèses respectifs pour informer, former et éduquer le peuple de Dieu ;
d. Ils doivent veiller à la rédaction des lettres pastorales des Evêques ;
e. Ils doivent veiller aux plans d’actions de leurs Evêques ;
f. Ils doivent veiller à l’organisation des différentes réunions
diocésaines (session, réunion du Collège des Consulteurs, du Conseil
presbytéral…) ;
g. Ils doivent rappeler les programmes de la CEC à leurs Evêques et
envoyer régulièrement les nouvelles des diocèses au Secrétariat Général
de la CEC : les évènements majeurs (ordinations, célébrations des
Jubilés des Paroisses…), communications variées (décès, nomination
importante, catastrophe, visite importante…), les rapports annuels ou
quinquennaux.
Toute la Session s’est tenue dans un climat apaisé, de paix, de
confiance et de fraternité mais aussi de prière, car chaque journée
était sanctifiée par la célébration Eucharistique et par la liturgie des
heures. Les Secrétaires-Chanceliers ont eu aussi des moments de
détente, ce qui leur a permis de visiter le viaduc de Ngamakosso, le
Complexe sportif la Concorde de Kintélé, la nouvelle Corniche et le
pont du 15 Août situés au bord du majestueux fleuve Congo.
Tous les intervenants étant passés, à 18h 45 min (heure locale), l’Abbé
Armand Brice IBOMBO, Secrétaire Général de la CEC, a clos la Session au
nom de Son Excellence Monseigneur Daniel MIZONZO, Evêque de Nkayi et
Président de la CEC, empêché.
Fait à Brazzaville, le 17 février 2016
Abbé Armand Brice IBOMBO
Secrétaire Général de la CEC.
Rony IBATA
Secrétaire de la Session