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♦♦♦ Fructueuse Rentrée Pastorale 2019-2020 à tous les ouvriers apostoliques du diocèse de Gamboma ♦♦♦

A LA UNE...

lundi 26 mars 2018

33ème Journée Mondiale de la Jeunesse (JMJ), Gamboma 25 mars 2018


Début de la procession au quartier MPAIRE (environ 3 km de la cathédrale)


Rassemblement
Sous le haut patronage de son Excellence Monseigneur Urbain NGASSONGO, le diocèse de Gamboma a vibré au rythme de la 33ème Journée Mondiale de la Jeunesse (JMJ). Cette activité s’est tenue du 24 au 25 mars 2018 en la Cathédrale Saint Pie X de Gamboma sous le thème : « Sois, sans crainte, Marie car tu as trouvé grâce auprès de Dieu » (Luc 1, 30). Elle a connu la participation d’environ 350 enfants et jeunes.
Cette activité a débuté le samedi 24 mars 2018 par une procession partant du terrain de l’Eglise situé au quartier Mpaire à la Cathédrale Saint Pie X de Gamboma (soit 3 km). Au cours de cette procession, les enfants et jeunes avec foulards des JMJ  au cou ont médité les mystères du rosaire le long des ruelles de la ville de Gamboma. Ce fut un grand moment de prière et une fierté pour l’identité chrétienne catholique de manifester publiquement sa foi sans honte et sans crainte.
Il s’est tenue après la procession, une conférence – débat sur le thème de la 33ème Journée Mondiale de la Jeunesse. Ce thème a été animé par l’Abbé Axelrod GOUAMA KAYA, Administrateur de la Cathédrale Saint Pie X de Gamboma qui a édifié les enfants et jeunes de Gamboma à prendre Marie comme modèle de Foi car elle a dit oui à l’appel de Dieu pour porter en elle l’enfant Jésus. Pour le conférencier, les enfants et jeunes de Gamboma ne doivent en aucun cas hésiter de demander l’intercession de Marie et ne pas se laisser décourager par les critiques contre la dévotion mariale, car l’Eglise Catholique n’adore pas Maire (Idolâtrie) mais la vénère comme la mère du Sauveur.

Après la conférence – débat, il y a eu l’animation culturelle par un concert de chant religieux. Pour ce concert, les Yambotés et les Elisas ont offerts une bonne prestation qui a permis aux participants d’être dans la joie de la célébration de la 33ème Journée Mondiale de la Jeunesse. A l’issue de ce concert, une projection du film a été réalisée. Ce qui a favorisé de clôturer la journée du samedi 24 mars 2018 dans une bonne ambiance.


Procession des rameaux

Les JMJ Gamboma 2018 ont pris fin le dimanche 25 mars par la messe des rameaux. Cette messe a été présidée par son Excellence Monseigneur Urbain NGASSONGO, Evêque de Gamboma, concélébré par les Abbés Axelrod GOUAMA KAYA et ALOUNA KOUMBA ANLALI respectivement Administrateur et vicaire en la Cathédrale Saint Pie X de Gamboma. Dans son homélie, l’Evêque a demandé aux enfants et jeunes de contempler la passion du Christ et porter la croix à la suite du Christ. Il a décrié les antivaleurs qui étouffent et empoisonnent la vie des enfants et jeunes ; et a demandé aux enfants et jeunes de ne pas utiliser la loi de talion (œil pour œil, dent pour dent) mais d’être des artisans de la Paix, la Justice et la Miséricorde. Et il a terminé son homélie par cette interpellation : « En contemplant la passion du Christ, quel personnage suis-je ? Pilate, Judas l’Iscariote, Simon de Cyrène, Pierre, Joseph, Marie ou Jésus ?

Monseigneur Urbain Ngassongo entouré des enfants et jeunes de la cathédrale St Pie X
Cette célébration de la 33ème Journée Mondiale de la Jeunesse, organisée dans le diocèse de Gamboma a été une réussite et les participants étaient satisfaits d’être autours de leur Père Evêque, Monseigneur Urbain NGASSAONGO.


Valdain KIMBEMBE,
Secrétaire Général de la CDPEJ

lundi 19 mars 2018

Solennité de Saint Joseph, époux de Marie : les sœurs de Saint Joseph de Gamboma et d'Oyo en fête …


Photo de famille avec les sœurs de Saint Joseph de Cracovie

Le 19 Mars de chaque année, l’Église catholique romaine, dans son calendrier liturgique, célèbre la fête de Saint Joseph, ‘’époux de Marie’’, ‘’protecteur et père nourricier de Jésus’’. La cathédrale Saint Pie X de GAMBOMA n’est pas restée en marge de cette célébration.
         En effet, lorsqu’on commémore Saint Joseph, dans notre diocèse, la congrégation des sœurs de saint Joseph de Cracovie se sent directement concernée, à côté de celle-ci, certaines structures du dit diocèse dont Saint Joseph est le saint patron y trouvent leur compte : c’est le cas du complexe scolaire catholique Saint Joseph de GAMBOMA.
        
Pour célébrer avec éclat la Saint Joseph de cette année, le 19 Mars, dans la matinée, les sœurs de la même congrégation à OYO sont venues se joindre à leurs consœurs de GAMBOMA, pour ainsi partager les joies et les peines qui leur sont communes, à la secuela christi, à travers une action de grâce ; occasion de plus pour elles d’implorer l’intercession de ce saint époux.

Cette Eucharistie avait été présidée par l’administrateur paroissial de la cathédrale Saint Pie X de GAMBOMA, l’abbé Axelrod KAYA, secondé par les vicaires paroissiaux, les abbés ALOUNA KOUMBA ANLALI et Dutrone NGOUNYO, sans oublier la présence fraternelle de l’abbé Rodrigue ANTEMI, vicaire de la paroisse Notre Dame de l’Assomption d’OYO (Diocèse d’Owando). 

Dans son homélie, l’abbé Axelrod a justement axé sa méditation sur le personnage de Saint Joseph, ce saint homme qui accepta de devenir le père protecteur et nourricier du Messie pour qu’ainsi s’accomplisse la promesse du Seigneur faite à David. On ne le dit presque pas assez, mais cette figure de Joseph nous plonge également au même titre que Marie dans un ‘’fiat’’, pour avoir accepté de jouer un rôle bien déterminé dans l’histoire du salut. Et, sa présence fut indéniable pour Marie, mère du sauveur, pour assurer à l’enfant Jésus la légitimité d’un fils ordinaire, né dans un foyer ; concrétiser la promesse de Dieu, pour faire entrer Jésus dans la lignée de David ; préserver la vie de Marie, pour lui éviter le châtiment réservé aux femmes adultères.   

Le chœur des sœurs en train d'exécuter le chant du sanctus
Ce saint sacrifice restera gravé dans nos mémoires à jamais, grâce à la participation massive et soignée des sœurs de Saint Joseph, pour leur organisation de la liturgie du jour. Car en un temps record, elles nous ont fait voyager dans plusieurs continents, par la richesse de leur répertoire de chants qui brisait toutes les frontières. Nous avions eu l’honneur de chanter en Français, en Polonais, en Swahili, en Lingala,… Ce n’est que dans cette dynamique qu’au sortir de l’Eucharistie, dans une ambiance joviale, une séance de photos entre les sœurs et la famille chrétienne de la paroisse cathédrale fut organisée, pour immortaliser ce moment.

La joie des retrouvailles après la messe


  

Midi et demi, la conquête culinaire de nos sœurs ayant donné ses fruits, l’équipe pastorale de la cathédrale s’associa à elles pour partager et déguster ce repas qui permit de resserrer les liens de fraternité et d’amitié.

        
Repas festif
Soulignons qu’au Congo-Brazzaville, la congrégation des Sœurs de Saint Joseph de Cracovie est basée dans l’Archidiocèse de Brazzaville, dans le diocèse  d’OWANDO et dans celui de GAMBOMA. Elle doit son identité à Saint Zygmunt GORAZDOWSKI (1845-1920),  son père fondateur, lequel consacra sa vie à aider les pauvres ; d’où le nom qui lui sera attribué : le «père des pauvres ». Béatifié le 26 Juin 2001 par le pape Jean-Paul II, il sera canonisé le 23 Octobre 2005 par le pape Benoit XVI. Par conséquent, il importe de lire les œuvres de leur fondateur, pour appréhender le charisme des sœurs de Saint Joseph de Cracovie. Toutefois, dans le diocèse de GAMBOMA, elles participent efficacement à la vision spirituelle et pastorale de l’ordinaire du lieu, S.E Monseigneur Urbain NGASSONGO, menant à bien la pastorale qui leur incombe, entre autres : l’éducation, la catéchèse et l’assistance aux personnes vulnérables.

MOUTSASSI MOSSOSSA Michel
Grand Séminariste du diocèse de Gamboma
En stage inter-cycle à la cathédrale Saint Pie X

dimanche 18 mars 2018

La Session annuelle 2017-2018 placée sous le vocable de la ‘‘Pastorale administrative comme instrument au service de l’évangélisation’’


Vue des participants à la session

Après la retraite spirituelle des prêtres, clôturée par la solennelle messe chrismale du jeudi 15 mars dernier, s’en est aussitôt suivie la session pastorale des ouvriers apostoliques du diocèse de Gamboma, dont les assises ont eu lieu toute la journée du vendredi 16 mars 2018, sous le vocable de pastorale administrative comme instrument au service de l’évangélisation. 

Les abbés Armel et François-Xavier (conférenciers)
Ce concept qui a tenu en haleine prêtres, religieux et religieuses, fidèles laïcs diocésains de Gamboma, a brillamment été explorée par deux (2) illustres canonistes, les abbés Armel KEMA et François-Xavier TSINGOMA, respectivement vicaires judicaires des diocèses de Ouesso et de Gamboma. Ces derniers ont su trouver des mots justes pour démystifier le code de droit canonique et en déceler toute la substance pastorale.

Le partage initial a porté sur les actes administratifs (annotation, notification, etc.) et leur importance pour la vie administrative et pastorale du diocèse ; en ce sens qu’ils permettent de garantir les statuts des fidèles, leur capacité de jouir de leurs droits et devoirs en tant que ‘‘personne’’. Puisqu’il ne suffit pas de proclamer que le fidèle baptisé possède des droits et devoirs dans l’Eglise, encore faudrait-il que ceux-ci soient connus, promus et protégés. C’est pour cette raison que le code de droit canonique fait de la bonne tenue des registres (cf. canon 535, §1) un moyen d’accompagnement de l’évolution du statut personnel. Tout acte qui touche au statut de la personne, a martelé l’abbé Armel, doit être notifié et gardé dans les registres paroissiaux et diocésains pour servir de preuve, mais aussi de support historique (d’où venons-nous ? où allons-nous ?). Ces archives peuvent aussi avoir un intérêt sociologique et pastoral, car leur étude  permettrait de mieux connaitre la paroisse et de programmer des actions apostoliques en fonctions des données qu’elles offrent. 
Pendant les entretiens

En doctrine canonique, l’état de la personne est, en quelque sorte, « le substrat sur lequel repose l’exercice des droits et obligations reconnu à tous les baptisés dans l’Eglise ». Outre la dignité commune à tous les baptisés, certains droits et devoirs des fidèles sont en rapport étroit avec l’état de vie, qu’ils soient laïcs (can. 224 et suivants), religieux (can. 655) ou clercs (can. 273 et suivants). L’évolution du statut de la personne ne peut être constatée que par le biais des différents actes, documents, et certificats délivrés par le curé ou le chancelier, et noté dans le registre principal des baptisé, selon les dispositions du canon 535, § 2 : « Dans les registre des baptisés, seront aussi notés la confirmation et ce qui a trait au statut canonique des fidèles, à savoir le mariage, restant sauves les dispositions du c. 1133, l’adoption, la réception d’un ordre sacré, la profession perpétuelle dans un institut religieux ainsi que le changement de rite ; ces mentions seront toujours reportées sur le certificat de baptême ». Les interventions à la fin de ce brillant exposé de l’abbé Armel ont permis d’approfondir davantage la thématique du jour.

Dans l’après-midi, l’exposé de l’abbé François-Xavier TSINGOMA a beaucoup été pragmatique. En un lapse de temps, il a porté à la connaissance des participants l’ABC de l’administration paroissiale ainsi que les obligations liées à l’office de curé : défendre les biens de la paroisse en bon serviteur fidèle et vigilant sous le contrôle de l’évêque ; travailler en équipe avec les conseils économique et pastoral ; connaitre la cartographie de la paroisse ; envisager l’équipement de la paroisse en infrastructures (maison d’accueil des jeunes, centre de santé, etc.) ; tenir à jour les registres de baptême (garder le double à la curie diocésaine), des annonces et des intentions de messe.   

Les enseignements terminés, le Conseil presbytéral fut un moment fort d’échange, de partage et d’écoute entre prêtres. Les causeries ont porté sur la vie des paroisses, l’élaboration du coutumier diocésain, la péréquation, la Caritas, les évènements diocésains en vue, à savoir la dédicace de l’église de Makotimpoko ainsi que les ordinations. 
La joie des participants après la messe de clôture

Commencée dans la paix, le vendredi 16 mars 2018, la session pastorale des ouvriers apostoliques du diocèse de Gamboma a pris fin le lendemain 17 mars par la messe de clôture célébrée par l’abbé Landri Génia KANGA, administrateur de la paroisse Saint Joseph Ouvrier de Djambala.

La Rédaction

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